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Un univers à part entière, une allure hors du commun, un style qui se démarque…plusieurs personnalités légendaires ont inspiré la mode masculine d’hier et d’aujourd’hui. Les coups de cœur de Temps Forts :
Marlon Brando (1924-2004)
Son histoire
C’est seulement lorsqu’il entre à l’American Theatre Wing Professional School de New York que Marlon Brando devient assidu. En effet, ce petit garçon du Nebraska aime tout… sauf l’école où il fut viré pour turbulence et insubordination ! Alors qu’il débute au théâtre dans les années 40, c’est au cinéma que sa carrière prend son envol. Il enchaîne les rôles (C’étaient des hommes, Un tramway nommé désir, Viva Zapata, Jules César, Sur les quais, …), il est nommé quatre fois aux Oscars et remporte une statuette.
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Malgré son indéniable talent, Marlon Brando ne fait pas l’unanimité. Sa vie privée mouvementée (divorces, enfants, opinions politiques, etc.) et ses choix cinématographiques (gros cachets plutôt que films d’opinion) le dévalorisent tout au long de sa carrière.
Il revient sur le devant de la scène dans les années 70, grâce à Francis Ford Coppola qui lui offre un rôle dans Le Parrain, film pour lequel il remporte un Oscar. Il refuse cette distinction afin de protester contre l’image négative des Indiens d’Amérique.
Son style
Nous sommes dans les années 50 et personne n’a envie de rêver d’un homme en pull tricoté. Pourtant, son assurance, son air provocateur et son style faussement négligé vont marquer les esprits. Les pièces qui définissent son allure ? Son t-shirt près du corps – toujours incontournable aujourd’hui, ses débardeurs, ses blousons en cuir… Comment oublier la dégaine de cet insoumis dans L’Equipée Sauvage ? Jeans, baskets et perfecto en cuir : un style indémodable initié par l’acteur.
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Serge Gainsbourg (1928-1991)
Son histoire
Serge Gainsbourg, de son vrai nom Lucien Ginsburg, est un artiste né. Auteur, compositeur, interprète, poète, écrivain… Difficile d’imaginer que cet immense artiste, tombeur de femmes, a eu beaucoup de mal à percer à cause de son physique.
Alors qu’il a trente ans et vit de petits métiers, il découvre dans la chambre où il vit avec sa première épouse Elisabeth Levitsky, une porte qui mène à une salle de jazz. C’est ici que de grands artistes viennent alors enregistrer leurs albums. Serge, médusé, écoute, apprend et décide de devenir crooner dans des cabarets. Son écriture fine, intelligente et cynique lui vaut de devenir le protégé de Denis Bourgeois en 1958. L’adjoint du directeur du théâtre des Trois Baudets est fasciné par sa troublante ressemblance avec Boris Vian.
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Des hauts et des bas suivent cet épisode. Il rencontre quelques succès, mais son allure ne le sert pas. C’est en écrivant pour Juliette Gréco (Accordéon) Françoise Hardy (Comment te dire adieu), Petula Clark (La Gadoue), mais surtout France Gall (Laisse tomber les filles) qu’il parvient à se démarquer. En effet, cette dernière remporte l’Eurovision en 1965 avec Poupée de cire, poupée de son. Le succès ne retombe pas, l’artiste enchaîne les tubes… et les passions !
En 1967, il vit une brève idylle avec Brigitte Bardot et enchaînera avec elle les succès musicaux. L’homme talentueux et adepte de la provoc’, se pose sentimentalement avec Jane Birkin en 1968. Ensemble, ils réalisent des duos et sont adulés des fans. Serge Gainsbourg a eu quatre enfants, Charlotte, Lucien, Paul et Natacha issus de deux mariages différents.
Son style
Une nonchalance à toute épreuve… Gainsbourg est l’incarnation de l’élégance décomplexée. Une allure d’une simplicité déconcertante, mais unique grâce à quelques détails qui font la différence. Ses incontournables ? Ses chaussures blanches ou noires (les fameuses Richelieus Zizi signées Rose Repetto), ses chemises en jeans toujours très ouvertes (parfois ses looks “total jeans”) et l’élément indispensable du style Gainsbourg : sa cigarette !
